
« Il n’y a pas de fermeture généralisée des écoles » ni de « confinement » local, contrairement à ce que réclamaient plusieurs élus locaux, a indiqué le préfet de la Moselle, Laurent Touvet. Les mesures de lutte contre la propagation du virus « apparaissent à ce jour suffisantes », a ajouté le préfet de ce département qui connaît une incidence plus élevée que le reste du territoire, notamment avec une progression du variant sud-africain. Les écoles resteront également ouvertes jusqu’aux vacances d’hiver, soit pendant encore une semaine.
Les élus locaux, qui avaient rencontré vendredi après-midi le ministre de la santé, Olivier Véran, à Metz, demandaient au gouvernement d’ordonner la fermeture des écoles pour contrer l’épidémie. M. Véran, en visite sur place, avait annoncé vendredi une accélération des tests et de la vaccination pour contrer une situation « inquiétante » dans le département.

« Plus de 300 cas de mutations évocatrices de variants sud-africain et brésilien ont été identifiés ces derniers jours en Moselle », avait-t-il expliqué jeudi soir, lors d’une conférence de presse. Beaucoup plus que dans les autres départements. « Le nombre de cas de variants augmente, il est désormais estimé à plus de 100 nouveaux cas par jour », a-t-il expliqué, précisant que les premières conclusions de séquençage pointaient vers le variant sud-africain.
Depuis déjà plusieurs jours, le taux d’incidence enregistré dans la métropole de Metz et le reste du département inquiète. Au point de pousser le préfet à rendre le port du masque obligatoire dans l’espace public pour l’ensemble du département. En début de semaine, le chiffre de 350 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants était dépassé, avec un taux de positivité de 8 %, soit deux points au-dessus du chiffre national. En cause : la percée des variants, beaucoup plus contagieux.

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